Dans cet article paru dans Sud-Ouest, en 2015, le Sénat proposait d’augmenter la distance minimale entre l’éolienne et les premières habitations de 500 à 1000 mètres. Dans le même temps, les sénateurs proposaient de supprimer le projet de loi des députés sur l’indemnisation des propriétaires lésés.
L’Assemblée Nationale n’a retenue que la suppression de l’indemnisation, et a retoqué l’augmentation de la distance, qui est aujourd’hui bien de 500 mètres…
Et ces 500 mètres ne sont pas suffisants pour les gens qui habitent sous le vent. En témoigne le maire d’un village concerné, en Auvergne, qui se mord les doigts de faire partie des heureux élus. Alors, certes, les promesses financières, ils les ont eues. Mais les nuisances, aussi.
« Le souci, c’est le bruit. J’habite 500 mètres en dessous de la première [éolienne]. Par vent d’Ouest, c’est un avion en permanence. Les opposants nous avaient prévenu, mais on ne voulait pas les croire… Malheureusement, c’est la vérité. Et aujourd’hui, on en fait les frais » (Bernard Boffety, maire de Saint-Clément, en Auvergne). Un reportage déniché par Non aux éoliennes à Trizac.
Le reportage fait au total 21 minutes, qui méritent d’être regardées, car il est nuancé, et riche en infos. Et des témoignages sur l’insuffisance de la bande des 500 mètres, YouTube en regorge. On trouve même des associations qui expliquent comment les promoteurs mettent les éoliennes en « roue libre », le jour de la visite des curieux inquiets, pour les faire tourner sans bruit… Comme ça, tout est silencieux !
Eoliennes du Jura 